Parents attentionnés plus que fans de cirque, nous réservons nos places pour le Cirque tzigane Romanes un samedi après midi à Bordeaux. Nous entrons sous le petit chapiteau et avons tout de suite l’impression d’être accueillis dans la famille Romanès. Alexandre Romanès prends la parole, nous parle de l’histoire de sa famille et de leur spectacle.

Les musiciens, 7 hommes assis en demi-cercle commencent à jouer, le rythme est prenant, ça donne envie de frapper dans les mains, d’ailleurs enfants et adultes battent le rythme.

Les femmes arrivent en groupe, de tout âge, il y a même une très jeune fille. Leur port de tête est altier, leur chorégraphie ressemble à une discussion, comme si elles se répondaient sans se parler. Leurs tenues sont colorées, pleines de fleurs et de volants accentuant encore l’impression d’être pris dans un tourbillon.

Le spectacle continue, parfois moins rythmé, parfois plus poétique.

Délia Romanès accompagne de temps à autre les musiciens qui jamais ne se reposent, ils enchaînent des musiques tziganes traditionnelles avec une version revisitée de Staying A live.

Adrien Romanes lance son numéro avec son chien. C’est le seul moment où un animal entre en scène sans aucun risque de déplaire aux protecteur des bêtes. C’est à la fois  drôle et tendre. Pas de recherche de la performance , de moyens techniques extraordinaires mais les artistes qui se produisent le font avec sincérité.

Enfin, une jeune gitane enflamme des cordes avec lesquelles elle danse, la lumière s’éteint, la musique se tait, nous sommes captivés. Dans le silence, Adrien Romanès proclame « c’est ma fille » . On entend et on comprend sa fierté. Ce spectacle est une invitation à découvrir la culture gitane.